Azahir a écrit :
Bref encore une fois, on est pas spécialement en contradiction, mes sources non fiables disent plutot 60/40, la source officielle biaisée dit 75/25, ca change au final pas trop les faits : léger avantage aux hommes en matière d'uroxide, mais treeeeeeeeeeeeeeees loin du cliché que beaucoup ont et qui s'approcherait plus du 99/1.
Donc cette statistique ne suffit plus pour justifier certains raisonnements.
Je remarque que j'ai déjà répondu --- et, en vérifiant, je vois que je *t*'ai déjà répondu --- à cela :
Quant au fait de vouloir ou pas mettre des circonstances aggravantes, je ne suis pas certain de te suivre. Ce que je vois c'est une ultra-récurrente violence des hommes envers les femmes (dont l'uxoricide n'est finalement que la partie la plus radicale, mais qui ne doit pas cacher tout le reste des violences domestiques), là où il n'y a que très peu l'inverse. La société doit-elle être d'accord avec ça ? Si non, que peut-on faire pour essayer d'y mettre un frein ? Si tu dis "la société ne doit pas être d'accord" et "par contre, plus de répression ça ne fonctionne en général pas, mettons plus d'argent pour mieux protéger les femmes qui cherchent protection", alors ok, je te suis totalement. Mais si c'est "pas plus de répression, et en fait stop ce débat parce que marre des revendications des femmes qui veulent juste devenir dominatrices à la place des dominateurs", c'est un peu moins constructif de ta part :o)
Je suis d'accord sinon que cette statistique seule ne suffit pas. Et dès le début, donc, j'ai demandé qu'on regarde plutôt, plus généralement, la statistique des violences conjugales qui elle, est plus marquée (i.e., plutôt 90/10 que 60/40). Je n'arrive pas à trouver de source qui donnerait directement ce chiffre, je n'ai malheureusement que ça :
88 % des victimes de violences commises par le partenaire enregistrées par les services de police et de gendarmerie sont des femmes
96% des personnes condamnées pour des faits de violences entre partenaires sont des hommes
[le biais étant qu'ici il faut que ça soit enregistré par la police/gendarmerie et/ou jugé, et que, puisque seules 1/5 des femmes déclarent le fait à la police, on peut imaginer éventuellement que ce chiffre est encore bien plus bas chez les hommes et que ça expliquerait, en partie, le pourcentage ; je ne trouve rien dans le document qui puisse donner quelque chose de plus objectif et n'ai rien trouvé d'autre comme source convaincante]
Du coup dans ce contexte (et encore là je ne parle que des violences conjugales, je ne parle pas des violences sexuelles pour lequel le rapport est là aussi de 25% d'hommes victimes-75% de femmes victimes), je ne comprends vraiment pas pourquoi on vient parler de "pleurnicheries", et je ne vois pas pourquoi on ne ferait rien pour faire stopper ça. Je veux bien des arguments.
PS: Idem que Birdish concernant la statistique de 10% des femmes violées dans la vie, je ne comprends pas pourquoi tu dis que ça ne colle pas.
PS2: La définition de "conjoint·e" c'est "un partenaire de vie, homme ou femme, quelque soit son statut (conjoint, concubin, pacsé ou « ex » dans ces trois catégories)", donné dans le document. Je suis d'accord qu'il doit y avoir des fois où on n'arrive pas à prouver quoi que ce soit, mais je doute que ça influe beaucoup sur le ratio homme/femme des meurtres par (ex-)conjoint·e.